eJournals lendemains 43/170-171

lendemains
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
Es handelt sich um einen Open-Access-Artikel der unter den Bedingungen der Lizenz CC by 4.0 veröffentlicht wurde.http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
2018
43170-171

Editiorial

2018
Andreas Gelz
Christian Papilloud
ldm43170-1710004
4 Editorial Editorial In diesem Heft geht es um verschiedene Formen der Repräsentation - um die Besonderheiten literarischer Darstellung einerseits, um die Verbindung von Literatur bzw. Kunst und der Politik andererseits, denn auch für die Politik ist der Begriff der Repräsentation eine grundlegende Kategorie. Im Mittelpunkt des ersten inhaltlichen Schwerpunkts dieser Ausgabe steht dabei die Literatur und ihre repräsentative Rolle als Instrument von Kulturpolitik, konkret zunächst die Selbstdarstellung Frankreichs auf der Frankfurter Buchmesse 2017. Wie hat sich der Auftritt unseres Nachbarlandes angesichts von Veränderungen im deutsch-französischen Verhältnis sowie der französischen Kulturpolitik seit 1989, dem Datum der ersten Präsentation Frankreichs in Frankfurt, gewandelt? Ein wesentlicher Unterschied gegenüber damals wird bereits durch den organisatorischen Kontext augenfällig: ‚Ehrengast‘ der Buchmesse war unter dem Motto „Francfort en français“ keine Nation, kein Land und eigentlich noch nicht einmal ein geographischer Raum, sondern die französische Sprache und die Verbundenheit von AutorInnen (und LeserInnen) mit ihr und dem von ihr mitgetragenen kulturellen Erbe. Diese programmatische Neuausrichtung zu analysieren und sie dann auf die Realität einer doch wieder unterschiedlichen Repräsentation von und Rezeption in verschiedenen frankophonen Ländern zu beziehen, ist zentrales Anliegen des von Marco Bosshard, Margot Brink und Luise Hertwig herausgegebenen Dossiers „Der Frankfurter Buchmesseschwerpunkt Francfort en français 2017: Inszenierung und Rezeption frankophoner Literaturen in Ce numéro traite de diverses formes de la représentation - des spécificités de la représentation littéraire d’une part, puis du lien qui relie la littérature voire l’art à la politique de l’autre, puisqu’en politique aussi, le concept de représentation constitue une catégorie fondamentale. Le premier cahier thématique de ce numéro fait ainsi la part belle à la littérature et à son rôle représentatif comme instrument de politique culturelle à travers l’exemple concret de la participation de la France à la Foire du livre de Francfort, en 2017. Comment la façon dont notre voisin s’est présenté a-t-elle évolué au regard des transformations des relations francoallemandes et de celles de la politique culturelle de la France depuis 1989, date à laquelle elle y avait été pour la première fois mise à l’honneur? Une différence majeure saute aux yeux dès que l’on tient compte du contexte de l’organisation de l’événement. De fait, le nouveau slogan choisi, „Francfort en français“, indique que ‚l’invité d’honneur‘ de la Foire du livre de 2017 n’était ni une nation, ni un pays, ni même un espace géographique, mais bien la langue française et l’attachement que les auteur.e.s (ainsi que les lecteurs et lectrices) ont pour elle et l’héritage dont elle est porteuse. Analyser cette nouvelle orientation programmatique, puis rattacher cette dernière à la réalité d’une représentation des différents pays francophones aussi divergente que peut l’y être sa réception: telle est la préoccupation centrale du dossier dirigé par Marco Bosshard, Margot Brink et Luise Hertwig et intitulé „Francfort en français 2017, ou la langue française à l’honneur de la Foire du Livre de Francfort: mise en scène et réception des littératures francophones en Allemagne“. Les contributeurs et 5 Editorial Deutschland“. Die Beiträgerinnen und Beiträger untersuchen dabei nicht nur Texte, sondern in äußerst innovativer Weise auch andere Medien der Selbstdarstellung auf der Buchmesse - bis hin zu (innen)architektonischen Besonderheiten verschiedener Ausstellungsstände. Sie ergründen die Selbstbeschreibung und Fremdwahrnehmung des französischen Auftritts vermittels zahlreicher Publikumsbefragungen und untersuchen die öffentliche Meinung in der Presse verschiedener Länder. Interviews mit Paul de Sinety, dem Commissaire général von „Francfort en français“, Valérie Meylan, der Koordinatorin für die Schweizer Stiftung ‚Pro Helvetia‘ sowie mit dem franko-komorischen Schriftsteller Ali Zamir als Vertreter der Gruppe der Schriftsteller ergänzen die einzelnen Analysen. Geht es in diesem Dossier primär um die Außendarstellung frankophoner Länder, steht im Dossier von Robert Lukenda und Lisa Zeller, „Panoramen, Mosaike, Reihen und Serien - aktuelle Formen des Gesellschaftsporträts in Literatur, TV, Radio und Internet“, die politische Binnenwirkung der Selbstbeschreibung gesellschaftlicher Strukturen im Vordergrund. Ausgehend von Pierre Rosanvallons Aussage: „Le pays ne se sent pas représenté“ (2014), die das Gefühl politischer Heimatlosigkeit breiter Teile der Bevölkerung auf den Begriff bringt, geht es um die Analyse aktueller Versuche in der Literatur und anderen Medien, das Volk und seine Lebenswirklichkeit darzustellen, ein Volk, das, so die These der Dossier-Herausgeber, „in den gängigen politischen, medialen und auch wissenschaftlichen Diskursen zugleich omnipräsent und dennoch contributrices de ce cahier ne s’en sont pas tenus aux seuls textes imprimés. Ils ont au contraire pris le parti d’étudier d’une manière tout à fait innovante divers autres médias utilisés dans cette promotion - jusqu’aux spécificités architectoniques de certains stands d’exposition. Quelques articles proposent encore de percer à jour la présentation de soi et la perception par l’Autre de la participation française au moyen de nombreux sondages du public, tandis que d’autres contributions ont enquêté sur l’opinion publique dans la presse internationale. Divers entretiens complètent ces analyses: avec Paul de Sinety, Commissaire général de „Francfort en français“; avec Valérie Meylan, coordinatrice chargée d’accompagner l’évènement pour la fondation suisse pour la culture ‚Pro Helvetia‘; enfin avec l’écrivain francocomorien Ali Zamir, membre de la Délégation officielle des auteur.e.s de langue française invité.e.s à la Foire du livre. Si ce premier dossier portait avant tout sur la représentation des pays francophones à l’extérieur, celui qu’ont dirigé Robert Lukenda et Lisa Zeller, „Panoramas, mosaïques, émissions, rubriques et séries - formes actuelles du portrait de société dans la littérature, à la télévision, à la radio et sur internet“, focalise quant à lui sur l’impact politique intérieur que l’auto-description de structures sociales peut avoir. Partant de la formule de Pierre Rosanvallon, „Le pays ne se sent pas représenté“ (2014), formule qui traduit le sentiment d’abandon politique qu’éprouvent de larges couches sociales, ce second cahier propose d’analyser les tentatives actuelles de décrire, dans la littérature comme dans d’autres médias, „le peuple concret“ - un peuple qui, et c’est la thèse défendue par les éditeurs, „dans 6 Editorial letztlich unauffindbar bleib[t]“. Dabei geht es nicht nur um thematische Gesichtspunkte, sondern auch um formalästhetische und mediale Innovationen, die den Anspruch der Kunst belegen, in teilweise panoramatischen Werken, die an Traditionen des 19. Jahrhunderts anschließen, ‚die‘ Gesellschaft in ihrer Gesamtheit und Komplexität zu erfassen - in der französischen Gegenwartsliteratur, aber auch in Textbeispielen anderer Nationalliteraturen. Das Ringen der Kunst - zwischen Repräsentativität und Repräsentation - um eine innovative ‚Sprache‘ zur Beschreibung einer als krisenhaft wahrgenommenen gesellschaftlichen Wirklichkeit wird somit zu einem politischen Akt sui generis. Der Titel „Mirbeau, enfant terrible de la Belle Époque“ des von Arnaud Vareille und Till R. Kuhnle herausgegebenen Dossiers deutet an, dass dies bereits für Octave Mirbeau gegolten hat, für den Repräsentation als ein Ziel von Literatur gerade durch den Bruch mit bestimmten Darstellungstraditionen gesichert werden kann. Dieser Themenschwerpunkt versammelt die Beiträge wesentlicher Akteure der Mirbeau-Forschung zu einer Tagung aus Anlass des 100. Todestags von Octave Mirbeau in Limoges Ende 2017. Das Dossier versucht eine Bilanz von Leben und Werk Mirbeaus, seines Beitrags zur Erneuerung der Gattung Roman und, damit verbunden, seines Angriffs auf ästhetische, kulturelle und politische Dogmen der französischen Gesellschaft an der Wende zum 20. Jahrhundert. le discours usuel, qu’il soit politique, médiatique ou même scientifique, est à la fois omniprésent et pourtant en fin de compte introuvable“. Par-delà les points de vue thématiques spécifiques, ce dossier aborde encore les innovations formelles, esthétiques et médiatiques, qui, aussi bien dans la littérature française contemporaine que dans d’autres littératures nationales, attestent des prétentions de l’art à cerner ‚la‘ société dans son ensemble et toute sa complexité. C’est notamment le cas d’œuvres de description panoramique, qui remontent aux traditions du 19 e siècle. Cette lutte pour trouver une ‚langue‘ innovante, à même de décrire une réalité sociale perçue comme en état de crise, fait ici de l’art - entre représentativité et représentation - un acte politique sui generis. Le titre du dossier dirigé par Arnaud Vareille et Till R. Kuhnle, „Mirbeau, enfant terrible de la Belle Époque“ suggère que ce fut déjà le cas pour Octave Mirbeau, lui qui considérait que la représentation, en tant que but de la littérature, pouvait précisément être atteinte en rompant avec les techniques traditionelles de la description. Ce troisième et dernier cahier spécial rassemble ici les contributions des principaux acteurs de la recherche mirbalienne réunis à l’occasion d’un colloque célébrant le centenaire de la mort d’Octave Mirbeau à Limoges, en décembre 2017. Dans son ensemble, il tente de dresser un bilan de la vie et de l’œuvre de Mirbeau, de son apport au renouvellement du roman en tant que genre et, à travers lui, de ses attaques contre les dogmes esthétiques, culturels et politiques de la société française au tournant du 20 e siècle. Andreas Gelz, Christian Papilloud