eJournals lendemains 37/148

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Narr Verlag Tübingen
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2012
37148

Le fonds d’archives littéraires Louis Guilloux. Bibliothèques municipales de Saint-Brieuc

2012
Arnaud Flici
ldm371480031
31 Dossier Arnaud Flici Le fonds d’archives littéraires Louis Guilloux. Bibliothèques municipales de Saint-Brieuc Acquis en 1994 par la Ville de Saint-Brieuc, avec l’aide financière du Ministère de la Culture, de la Région Bretagne et du Département des Côtes-d’Armor, ainsi qu’avec l’appui de la Société des Amis de Louis Guilloux, le fonds d’archives éponyme constitue une matière fondamentale à la compréhension de l’œuvre de l’écrivain. Répartis dans les quelques 500000 feuillets, les brouillons, manuscrits et états intermédiaires de l’essentiel de l’œuvre publiée et inédite (romans, nouvelles, articles de presse…), le fonds comprend également la correspondance reçue, la documentation (coupures de presse, articles), sans oublier les documents iconographiques (photographies, estampes, dessins…), ainsi que la bibliothèque et les papiers personnels de l’écrivain. Ouvert aux chercheurs, cet ensemble a fait l’objet d’un important travail de catalogage qui permet désormais d’accéder aux premiers outils de recherche via le catalogue informatisé des bibliothèques municipales de Saint-Brieuc (http: / / bibliotheques.saint-brieuc.fr/ ) en plus du signalement proposé par le Répertoire national des manuscrits littéraires français du XX e siècle, accessible via le Catalogue Collectif de France (http: / / ccfr.bnf.fr/ ). L’approche génétique centrée sur l’œuvre éditée et l’étude de la correspondance constituent logiquement les points d’entrée principaux vers ces archives. Depuis plusieurs années, néanmoins, la recherche est portée par des études transversales, qui redessinent en partie la silhouette de Louis Guilloux. Le personnage s’impose peu à peu dans toute sa complexité: un écrivain, certes, autant qu’un militant pour la justice sociale. Mais aussi un journaliste, observateur minutieux de son temps, un homme de réseaux et d’amitiés, parfois tiraillé entre le local et l’universel. On ne peut que souhaiter que les travaux à venir s’enquièrent des nombreuses pistes qui restent à défricher: outre les textes inédits, l’importance évidente des écrivains russes ou anglais dans son œuvre romanesque, par exemple, attend probablement d’être confirmée par des repérages exhaustifs, de même que son attrait pour la philosophie allemande ou l’histoire sociale du XIX e siècle. D’une manière générale, ses liens avec le monde de la culture et ses voyages en Europe après 1946 permettraient de préciser la construction et la réception de ses écrits. Bibliographie Arnaud Flici, „Le fonds Louis Guilloux des bibliothèques municipales de Saint-Brieuc“, in L’Atelier de Louis Guilloux, Madeleine Frédéric et Michèle Touret (dir.), Presses Universitaires de Rennes, (coll. „Interférences“), 2012, 15-23. Christèle Bourguignat, „Les manuscrits de Louis Guilloux“, in Louis Guilloux, homme de parole, Ville de Saint-Brieuc, 1999, 61-71.