eJournals lendemains 38/152

lendemains
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
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2013
38152

Editorial

2013
Andreas Gelz
Christian Papilloud
ldm381520003
3 Editorial In diesem Heft geht es um Verzauberung und Entzauberung, um Verwandlung am Beispiel der féerie an der Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert. Entgegen der Annahme, dass die féerie als populäre Theatergattung am Ende eines Zeitalters des Positivismus, von Industrialisierung und Modernisierung um ihren Zauber gebracht worden wäre, erfindet sie sich in jener Umbruchszeit tatsächlich immer wieder neu. In wechselnder Gestalt manifestiert sich die féerie in unterschiedlichen Medien, vom Roman über die Photographie bis hin zum Film, besetzt neue Themen (wie Wissenschaft und Technik) und öffentliche Räume (vgl. etwa die Inszenierung der Fée Électricité auf den Weltausstellungen der Jahrhundertwende) und scheint in der Lage, die gesellschaftlichen Transformationen jener Zeit samt ihrer Ambivalenzen aufzuschlüsseln. Auf diese Art und Weise wird die féerie womöglich - dies ist die Leitfrage des von Gesine Hindemith und Jörg Dünne verantworteten Dossiers - zu einer Figur der Moderne, an deren Antipoden sie zunächst angesiedelt schien und deren negative Begleiterscheinungen sie durch die Inszenierung einer magischen Gegenwelt vermeintlich kompensierte. Mit diesem Dossier werden in lendemains erste Ergebnisse eines an der Universität Erfurt angesiedelten DFG-Forschungsprojekts „Die katastrophische Feerie“ veröffentlicht. Zwei weitere Beiträge der vorliegenden Ausgabe sind dem deutschfranzösischen Verhältnis gewidmet: Andreas Rittau nähert sich diesem Thema am Beispiel des Populärromans, genauer gesagt vermittels ei- Ce cahier porte sur l’enchantement, le désenchantement et la métamorphose à l’exemple des féeries à l’orée du XX e siècle. Contrairement à l’idée que la féerie, ce genre théâtral si populaire, aurait perdu, à la fin de l’âge d’or du positivisme, le charme de sa force magique face à la montée de l’industrialisation et de la modernisation, force est de constater qu’elle parvient à se réinventer constamment durant cette période charnière. La féerie a su prendre des formes diverses dans un grand nombre de médias, du roman jusqu’au film en passant par la photographie. S’emparant de thématiques nouvelles (comme la science et la technique) et occupant des espaces publics encore jeunes (on pensera ici à la mise en scène de la ‚Fée Électricité‘ lors des Expositions universelles au tournant du XIX e et du XX e siècles), la féerie semble être le révélateur des transformations sociales d’une époque qu’elle met en lumière dans toutes ses ambivalences. Aussi la féerie est-elle même peut-être devenue - et c’est la thématique du dossier dirigé par Gesine Hindemith et Jörg Dünne - une figure de la modernité, alors qu’elle semblait pourtant à première vue s’en tenir aux antipodes et qu’elle était censée contrebalancer la noirceur de ses effets secondaires à travers la mise en scène d’un univers parallèle et magique. Avec ce dossier, lendemains publie les premiers résultats d’un projet de recherches financé par la DFG et rattaché à l’Université d’Erfurt: „Die katastrophische Feerie“. Ce numéro comprend également deux autres articles dédiés aux relations francoallemandes. Andreas Rittau aborde ce thème à travers l’exemple du roman 4 Editorial ner interkulturellen Lektüre von Johannes Mario Simmels Erfolgsroman Es muss nicht immer Kaviar sein, der 1960 veröffentlicht wurde, drei Jahre vor Abschluss des Deutsch-Französischen Freundschaftsvertrags. Die 50- Jahr-Feier des sogenannten Élysée- Vertrags ist dann der Anlass zu einer sehr persönlichen kritischen Rückschau von Michael Nerlich, dem Gründer der Zeitschrift lendemains, auf das zurückliegende Gedenkjahr und damit auf eine 50-jährige Geschichte deutsch-französischer Beziehungen, deren Ausgestaltung für Michael Nerlich die wesentliche raison d’être der Frankoromanistik darstellt. Sein Diskussionsbeitrag ist daher zugleich auch der Versuch einer Bilanz der Entwicklung der deutsch-deutschen Frankreichforschung nach 1945. populaire, ou plus exactement à travers une lecture interculturelle du roman à succès que Johannes Mario Simmel publiait en 1960, trois ans avant la signature du Traité d’amitié franco-allemand: On n’a pas toujours du caviar. À l’occasion du cinquantenaire de ce traité dit Traité de l’Élysée, Michael Nerlich, fondateur de la revue lendemains, propose une rétrospective critique et très personnelle des commémorations de l’année 2013, et partant, de cinquante ans d’histoire des relations franco-allemandes. Leur développement serait, d’après l’auteur, la raison d’être même de la francoromanistique. Sa contribution constitue ainsi en même temps la tentative de dresser un bilan de l’évolution des études sur la France conduites dans les deux Allemagne depuis 1945. Andreas Gelz, Christian Papilloud