eJournals lendemains 35/137

lendemains
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
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2010
35137

Editorial

2010
Wolfgang Asholt
Hans Manfred Bock
ldm351370003
3 Editorial Im Laufe der fortschreitenden Transnationalisierung unserer gegenwärtigen Gesellschaften verliert der Nationalstaat immer mehr Hoheitsrechte an die übernationale Ebene politischer Entscheidung und an die subnationale Ebene der Regionen. Diese viel diskutierte Verschiebung der Bedeutung der verschiedenen politischen Entscheidungsebenen hat sich bei der Wahlbevölkerung der verschiedenen Nationen noch nicht allgemein herumgesprochen und folglich werden die Europa- und Regionalwahlen in der Regel als Test- und Zwischenwahlen für die nationale Politik betrachtet, die eine Gelegenheit bieten, die regierende politische Mehrheit zu sanktionieren bzw. abzustrafen. Ein Musterbeispiel dafür waren die Regionalwahlen in Frankreich vom 14. und 21. März dieses Jahres. Obwohl der Präsident und die Regierungsmehrheit Gelassenheit demonstrierten und den Testwahl-Charakter der Regionalwahlen in Abrede stellten, sahen allem Anschein nach die Wähler und die Kommentatoren die Bedeutung der Regionalwahlen als Gelegenheit, der majorité présidentielle ihren Dissens und ihr Mißbehagen zum Ausdruck zu bringen knapp nach der Mitte der Amtszeit des gegenwärtigen Präsidenten. Der Sanktions-Charakter der Wahlergebnisse bringt sich in der Tatsache zum Ausdruck, daß die Linke insgesamt 54,1%, die im Parlament vertretene Rechte hingegen nur 35,4% der abgegebenen Stimmen auf ihre Kandidaten vereinigen konnte. Der Front National erhielt wider Erwarten im ersten Wahlgang 11,42%, im zweiten Wahlgang in den 12 verbleibenden Regionen 9,2% der Stimmen. Symptomatisch für den Ausdruck des Mißbeha- Au cours de la transnationalisation croissante de nos sociétés contemporaines, l’Etat national doit céder de plus en plus de droits souverains au niveau supranational de la décision politique et au niveau infranational des régions. Ce décalage controversé de l’importance des différents niveaux de prise de décision politique ne s’est pas encore répandu chez la population électorale des différentes nations et par conséquent les élections européennes et régionales sont en général considérées comme un test ou comme élections intermédiaires pour la politique nationale, offrant une possibilité de sanctionner ou de châtier la majorité politique au pouvoir. Les élections régionales du 14 et 21 mars en France en sont un exemple type. Bien que le président et la majorité gouvernementale manifestaient du sangfroid et déniaient le côté „test“ des élections régionales, les électeurs et les commentateurs prenaient les élections régionales comme occasion de transmettre à la majorité présidentielle son désaccord et son mécontentement, peu après le mi-chemin de la durée du mandat du président actuel. Le caractère d’une sanction des résultats électoraux s’exprime dans le fait que la gauche a pu réunir au total 54,1% des voix sur leurs candidats tandis que la droite représentée au parlement, n’en a atteint que 35,4%. Contre toute attente, le Front National a atteint 11,42% des voix au premier tour, et au second tour, 9,2% dans les 12 régions restantes. L’abstention de vote qui atteint son point culminant avec presque 53,67% est symptomatique de l’expression du mécontentement, marquant les élections régionales. Dans 22 des 25 régions la gauche 4 Editorial gens, der die Regionalwahlen prägte, war vor allem, daß die Wahlenthaltung einen Extremstand von 53,67% erreichte. Von den 25 Regionen gewann die Linke in 22 die Mehrheit, die präsidentielle Rechte siegte nur im Elsaß und in zwei überseeischen Gebieten (Guyana und Réunion). Die präsidentielle Rechte und die Linke (PS, Ökologisten, diverse Linke) gingen aus den Regionalwahlen keineswegs mit größerer Geschlossenheit ihrer Parteiformationen hervor. Beide politische Lager werteten die Regionalwahlen unter dem Aspekt ihrer Aussichten für die Präsidentenwahlen von 2012 aus. Die Neugestaltung der politischen Kompetenzen und Wahlverfahren zu den Gebietskörperschaften wird derweil wohl weitergehen und die conseillers régionaux (die diesmal nur für 4 Jahre gewählt wurden) werden wahrscheinlich 2014 als conseillers territoriaux (und mit größerem Gewicht ihrer Entscheidung und ihrer Wahrnehmung in der Öffentlichkeit? ) wieder zur Wahl anstehen. Seit langer Zeit bieten wir unseren Leserinnen und Lesern wieder einen Omnibus, d.h. ein breites Spektrum von Beiträgen ohne ein eigentliches Dossier. Zwar liegt ein Dossier schon vor, das im Doppelheft 138/ 139 erscheinen wird, da zahlreiche Beiträge jedoch aufgrund zu umfangreicher Dossiers teilweise seit mehreren Jahren auf ihre Veröffentlichung warten mussten, haben wir uns entschieden, einen Teil davon nun endlich in das gegenwärtige Heft aufzunehmen. So ist unter der Rubrik „Discussion“ ein kleiner Afrika-Schwerpunkt entstanden, für den wir den Mitwirkenden danken möchten und der mit dem gagna la majorité, la droite présidentielle ne gagna qu’en Alsace et dans deux départements d’outre-mer (Guyane et Réunion). La droite présidentielle et la gauche (PS, écolos, divers gauches) ne sortirent guère des élections régionales avec une cohérence plus solide de leurs partis. Les deux camps politiques jugèrent les élections régionales sous l’aspect de leurs perspectives pour les présidentielles de 2012. Entretemps, le renouvellement des compétences politiques et du mode électoral des collectivités territoriales continuera et les conseillers régionaux (qui, cette fois-ci, ne furent élu que pour 4 ans) vont probablement de nouveau se porter candidats en 2014 en tant que conseillers territoriaux (et avec un poids plus important dans leurs décisions et leur perception en public? ). Cela fait longtemps que nous avons proposé à nos lectrices et lecteurs un numéro omnibus, c’est-à-dire un large éventail de contributions sans dossier principal. Nous disposons déjà un dossier à paraître dans le numéro double 138/ 139, mais puisque - dû à des dossiers trop importants - de nombreuses contributions ont du attendre leur parution en partie depuis plusieurs années, nous avons décidé d’enfin publier quelques-uns d’entre eux dans l’actuel numéro. Ainsi, dans la rubrique „Discussion“ l’accent est mis sur l’Afrique. Nous en remercions les participants. Cette thématique trouvera une continuation avec le dossier africain du prochain numéro. L’omnibus offre aussi la possibilité de réunir plusieurs articles sur la littérature française du XVII e siècle, une époque qui n’a guère été prise en consi- 5 Editorial Afrika-Dossier des nächsten Heftes eine Fortsetzung erfahren wird. Der Omnibus bietet auch die Möglichkeit, mehrere Aufsätze zur französischen Literatur des 17. Jahrhunderts zu versammeln, eine Epoche, die in den letzten Jahrgängen eindeutig zu kurz gekommen ist. Der deutsch-französische Dialog, der lendemains seit jeher am Herzen liegt, erfährt eine mit der Berliner Tagung „Civilisation allemande/ Landeskunde Frankreichs“ (23. - 25. April 2010), an der auch die beiden Herausgeber teilnehmen, eine hoffentlich zukunftsweisende Fortsetzung. Er hat aber auch, wenn wir an das Editorial des letzten Heftes erinnern dürfen, eine aufschlußreiche Fußnote erhalten. Vom 22. bis 24. April findet in der Akademie der Künste und von ihr und ihrem Gegenüber am Pariser Platz organisiert, ein deutsch-französisches „rendez-vous littéraire“ statt, über das sich alle die, die Lebendigkeit und die Vielfalt der französischen Gegenwartsliteratur kennen, nur freuen können. Leider ohne jede Beteiligung von Romanistinnen oder Romanisten: es bleibt also noch einiges in den deutsch-französischen Kulturbeziehungen zu tun. Wolfgang Asholt * Hans Manfred Bock dération dans les derniers numéros. Le dialogue franco-allemand qui depuis toujours tient à cœur de lendemains, trouve une suite avec un congrès à Berlin intitulé „Civilisation allemande/ Landeskunde Frankreichs“ (23 - 25 avril 2010), auquel participent également les deux éditeurs, qui, nous l’espérons, sera porteur d’avenir. Mais ce dialogue connaît aussi une suite révélatrice, nous permettant de rappeler le dernier éditorial. Du 22 au 24 avril a lieu à l’Akademie der Künste - organisé par celle-ci et son vis-à-vis du le Pariser Platz - un „rendez-vous littéraire“ franco-allemand, dont peuvent se réjouir tous ceux qui connaissent la vitalité et la diversité de la littérature française contemporaine. Malheureusement, sans aucune participation de romanistes: il reste donc encore beaucoup à faire dans le domaine des relations culturelles franco-allemandes.