eJournals lendemains 36/142-143

lendemains
0170-3803
2941-0843
Narr Verlag Tübingen
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2011
36142-143

La ville imaginée – L’imaginaire de la ville. Einleitende Überlegungen zu Stadtkonstruktionen in der französischen Literatur vom Mittelalter bis zur Romantik

2011
Gisela Febel
Karen Struve
ldm36142-1430096
94 Dossier même roman de l’art contemporain et du destin de la civilisation française? La réponse est contenue dans la question: c’est une antithèse. D’un côté, la France se pastiche elle-même et s’enfonce stérilement dans son passé, d’un autre, elle participe de la fuite en avant d’un art contemporain en rupture avec toute forme d’appartenance et qui se joue du sens au profit ... du seul profit. Entre les deux, rien. Rien qu’un désert moral et affectif. Jean-Pierre Pernaut est le personnage emblématique du retour commercial, médiatique et falsifié à la tradition comme Jeff Koons et Damien Hirst représentaient l’art contemporain dans ses deux tendances kitsch et trash. On voit donc se dessiner le triangle: Pernaut/ Koons/ Hirst, c’est-à-dire: tradition/ kitsch/ trash. Il n’y a aucune communication possible entre la tradition d’une part et le couple kitschtrash d’autre part. Ces tendances se méprisent ou s’ignorent. La critique de l’art contemporain est frontale et brutale. Celle de la tradition est liftée et ironique. Mais il s’agit clairement de pseudo-valeurs dans les deux cas. Autant dire que le triangle qui nous occupe contient un immense vide et que ce roman porte le deuil de la qualité culturelle française et plus généralement de l’activité matérielle bien inspirée et bien faite, que l’objet en soit agricole, artisanal ou industriel. La Carte continue le procès de l’individualisme entrepris dans les romans précédents: les enfants abandonnés, les vieux abandonnés, la famille pulvérisée. Ces thèmes sont toujours bien là. A cela s’ajoutent les églises vides. 8 Ni Jean-Pierre Pernaut, ni Jeff Koons ni Damien Hirst n’apportent le moindre remède à ces maux. Au contraire, ils lâchent la bride à la spéculation financière et ne donnent prise à aucune valeur authentique et vivante. 4. Houellebecq et Balzac Alors, bien sûr, Michel Houellebecq peut bien être dit un romancier réaliste. Comme Plateforme, La Carte est un roman de la mondialisation. Houellebecq est à la société mondialisée ce que Balzac est à la France de la Restauration et de la Monarchie de Juillet. Il a le projet de peindre la société et les flux qui la traversent. Balzac peignait l’avènement de l’économie politique autour de 1830. Houellebecq peint la mondialisation qui fit suite à l’écroulement de l’URSS. Et spécialement la désintégration de la famille, du territoire français et de l’art. On posera sans la résoudre la question de l’objectivité. Balzac et Houellebecq sont-il neutres et objectifs? Car il est clair qu’ils sont, l’un comme l’autre, passionnés et pleins d’amertume envers le monde comme il va, surtout envers la désagrégation de toute chose. Cette hantise a une origine personnelle facilement identifiable, la même chez Honoré et chez Michel: la carence d’amour maternel. Dira-t-on qu’ils sont visionnaires sur le social à cause de l’angoisse qui les travaille ou que cette angoisse fausse la pertinence de leur diagnostic? La question restera ouverte. Il est sûr que leur peinture est engagée, critique, ironique. Leurs œuvres sont des procès. Des procès de l’individualisme centrifuge. La nostalgie du temps 95 Dossier où la famille et la société étaient structurées et hiérarchisées leur est commune ainsi qu’un intérêt prononcé pour les tentatives de restauration de l’organisation. C’est donc sur une question que nous conclurons. La clé du réalisme anti-individualiste de Houellebecq est-elle à chercher dans son œil photographique ou dans les lésions de son affectivité infantile (ou les deux)? 9 1 La Carte et le Territoire est cité en Flammarion, Paris 2010. 2 Il est utile de distinguer le réalisme social dont Balzac est le maître et le réalisme créaturel, pour reprendre l’expression d’Erich Auerbach: à la différence du classicisme, le réalisme créaturel ne craint pas de dépeindre la créature, humaine surtout, dans toutes les vicissitudes de la chair et de la matérialité. 3 Nous avouerons notre hésitation en proposant cette interprétation. A l’instar du Michel des Particules à qui la chaleur de son radiateur tenait lieu, tragiquement, de chaleur humaine ou plutôt féminine (Flammarion, 1998, 202), Jed est un solitaire qu’on surprend à dialoguer davantage avec son chauffe eau qu’avec aucun être humain. La quincaillerie pourrait n’être que le symbole du désert affectif dans lequel il vit, et elle est certainement cela. Notre romancier a cependant pu s’ouvrir à l’ambivalence des choses et saluer les prouesses de la technique tout en continuant sa satire amère de la solitude moderne. 4 On pourra noter de même que le coup de chapeau adressé à Fourier n’empêche pas de qualifier sa prose de galimatias illisible (222) et que l’éloge de William Morris n’empêche pas d’exprimer de la compassion et de l’écœurement devant certaines de ses utopies libertaires (265). 5 Le lecteur d’Ennemis publics (Flammarion - Grasset, 2008) avait vu MH faire l’éloge de la III° République, de ses hussards noirs (120), de la beauté de la langue et des paysages français (124). Un Houellebecq patriote même qui regrettait que les hécatombes de la Grande Guerre aient démoralisé la France. 6 La page 221 renverra, elle aussi, dos à dos communisme et capitalisme, thème déjà évoqué dans La Possibilité d’une île et qui semble dénoter une évolution de l’auteur par rapport à ses précédents romans dont l’antilibéralisme était teinté d’un certain soviétisme. Voir aussi 71. Sans doute cela est-il en rapport avec l’intérêt manifesté pour les socialistes français et anglais prémarxistes. Une évolution parallèle est, enfin, à remarquer dans l’affirmation nouvelle de l’existence d’une différence irréductible et précieuse entre les hommes (176, 232, 320). 7 Mais comme il existe des appareils photo et des voitures au design parfait, n’existe-t-il vraiment pas d’architecture moderne de qualité? Le romancier ne le dit pas. Les œuvres d’art contemporain qu’il a dans son viseur contrastent souvent avec les chefs d’œuvre d’architecture qui les accueillent et qui n’ont rien de standardisé ni de fonctionnaliste. Seulement leur inspiration vient de l’intérieur, du geste du dessinateur, non d’une décoration. Il est reproché à Le Corbusier d’avoir interdit „toute forme d’ornementation“ (228.). C’est là que William Morris est peut-être une référence dépassée. 8 Le romancier n’a pas évoqué le destin des églises de village visitées par des touristes au chapeau visé sur la tête, mais le thème catholique est devenu obsédant (25, 50, 54, 55, 212, 222, 234, 263, 318 et passim). 9 Pour une comparaison plus étoffée entre les deux romanciers, notre livre Houellebecq au laser. La faute de Mai 68, Ovadia, Nice 2008, chapitre 10, Du côté de Balzac et de Rousseau. 96 Dossier Gisela Febel, Karen Struve (eds.) Stadtkonstruktionen in der Literatur Gisela Febel, Karen Struve La ville imaginée - L’imaginaire de la ville. Einleitende Überlegungen zu Stadtkonstruktionen in der französischen Literatur vom Mittelalter bis zur Romantik Seit jeher erkundet der Mensch seinen Lebensraum auch im Raum der literarischen Repräsentationen. Dabei bedingen sich die literarischen Raumkonstruktionen und die Raumwahrnehmungen wechselseitig: Die literarischen Räume werden ebenso von räumlichen Kategorien, Selbstverortungen und Mustern räumlicher wie sozialer Ordnung geprägt wie diese auf die Wahrnehmungsweisen des Raumes und damit die epistemologischen und phänomenologischen Voraussetzungen zurückwirken. Innere und äußere Räume, wie sie im Text selbst konstruiert, wie sie aber auch in ihrer Referenzbeziehung dargestellt werden, so könnte man in einer ersten Annäherung formulieren, hängen immanent zusammen. Die Konstruktion ästhetischer Räume ist, um es mit Ernst Cassirer analog für die Literatur zu konstatieren, „keineswegs ein bloßes passives ‚Nachbilden‘ der Welt; sondern sie ist ein ‚neues‘ Verhältnis, in das sich der Mensch zur Welt setzt.“ 1 In literarischen Texten werden dabei nicht nur wilde oder romantische Landschaften, sondern auch häufig urbane Räume konstruiert, die unterschiedliche Funktionen in Wechselwirkung mit dem menschlichen Selbstentwurf übernehmen. Die Landschaft als „paysage“ ist bekanntlich ein Produkt der europäischen Romantik und der Individualisierung des bürgerlichen Subjektes; 2 die Darstellung einer urbanen Stadtlandschaft und des städtischen Lebens in seiner sozialen Vielfalt scheint zeitgleich bzw. im Zuge des Ausbaus der größeren Städte in der Zeit der Industrialisierung zu einem bedeutsamen Thema der Literatur zu werden. Doch schon seit dem Mittelalter sind Repräsentationen und Konstruktionen von Städten durch literarische Texte wesentliche Teile von Entwürfen eines Gemeinwesens sowie einer Selbstkonstruktion des Subjekts und der Gesellschaft. So fungiert die Stadt - besonders prominent in den literarischen Gestaltungen der Metropole Paris - etwa als Zentrum der politischen Macht und der Begegnung mit dem Fremden, als Allegorie des Fortschritts und der Zivilisation oder als Ort der Gemeinschaft und der Utopie. Die Repräsentationen urbaner Räume stehen folglich nicht nur in einem Wechselverhältnis mit den Selbstkonstruktionen des Individuums, sondern sie bringen die Bindungskraft von Kollektiven zum Ausdruck und fungieren in dieser Funktion 97 Dossier oft als Allegorie moralischer Selbstgestaltung. In dieser Perspektive tritt das Bild der Stadt etwa als ein Ort der Sünde und der menschlichen Abgründe hervor, die Stadt kann den Ort der zivilisatorischen Verderbtheit und der Verkommenheit im Gegensatz zum natürlichen bäuerlichen Leben auf dem Land darstellen. Gleichzeitig ist sie der Ort der Begegnung mit dem Anderen und dem Fremden, der Raum intensiver menschlichen Kontakte per se, in dem ein Zusammenleben mit anderen Menschen, Kulturen und Völkern immer wieder ausprobiert und verhandelt werden muss. Die Stadt nimmt daher auch die Funktion eines Ortes der Humanität in dem Sinne ein, als sie eine Heimstatt, einen Schutzraum bietet, in dem sich Menschen nach egalitärem und tolerantem Prinzip gegenseitig anerkennen und schützen. Alle diese Typen von Stadträumen werden literarisch imaginiert und moralisch aufgeladen. Dieser kurze Überblick macht eine unserer Grundthesen deutlich: Die Stadt in der Literatur ist stets eine imaginierte Stadt, eine „ville imaginée“, - und doch ist sie mit einer Referenz konstruiert, oftmals auf reale Städte wie Paris, Madrid, Rom, Konstantinopel etc., die mit ihrem bekannten Aussehen und ihrer Anlage Sehgewohnheiten und wiedererkennbare Stadtbilder schaffen. Insbesondere aber dienen die Verweise auf die empirisch-konkreten Städte in Verbindung mit den mit ihnen verknüpften symbolischen Werten als Mittel der Herstellung von ethischen und gemeinschaftlichen Räumen. Denn in den frühneuzeitlichen und neuzeitlichen Texten dient die Nennung von konkreten Referenzen häufig und vorrangig einer symbolischen Referenz, wie „das sündige Paris“, oder fungiert im Sinne einer translatio, wie das Anknüpfen an das römische Reich. Betrachtet man die Funktionen solcher Stadtdarstellungen und skizziert eine Typologie, die sich aus den unterschiedlichen textuellen Imaginationen von Städten in der französischen Literaturgeschichte ergeben könnte, so lässt sich von einem Imaginationsraum Stadt - einem „imaginaire de la ville“ - sprechen, der sich für das Ausloten menschlicher Lebensweisen in besonderer Weise anbietet. In der historischen Perspektive zeigt sich die in der Literatur formulierte Stadt - in Anlehnung an die Ausführungen von Elisabeth Frenzel 3 - als Zeichen der Hybris und des Sündenpfuhls, wie sie seit der biblischen Schilderung Babylons oder Sodom und Gomorrhas Eingang in die Literatur gefunden hat. Diese sündhafte Seite der Stadt bearbeiten besonders die Literaturen des Barocks, in besonderer Weise aber auch Le Diable Boiteux (1707) von Alain-René Lesage, 4 der als erster Großstadtroman (mit der Referenz auf Madrid) gilt (Abb.1). Berühmt ist die teuflische oder göttliche Perspektive mit welcher der neugierige Leser in die Intimität aller Häuser von Madrid schauen kann, deren Dächer in der Imagination des indiskreten diabolischen Blickes abgedeckt werden: „... je prétends vous montrer [sagt der Teufel] tout ce qui se passe dans Madrid. […] Je vais, par mon pouvoir diabolique, enlever les toits des maisons, et malgré les ténèbres de la nuit, le dedans va se découvrir à vos yeux.“ 5 98 Dossier Was es also hier in der Stadt zu sehen gibt, ist das Innere, die Intimität der Bewohner, und der Teufel verdeutlicht auch sogleich den moralischen Aspekt dieser ‚Innenschau’ und fährt fort: „Mais ce n’est qu’un amusement frivole. Il faut que je vous le rende utile; et, pour vous donner une parfaite connaissance de la vie humaine, je veux vous expliquer ce que font toutes ces personnes que vous voyez. Je vais vous découvrir les motifs de leurs actions et vous révéler jusqu’à leurs plus secrètes pensées.“ 6 Der Blick in die innere Architektur der Stadt gibt den narrativen Rahmen für eine Reihe von moralischen oder burlesken Bildern vor, und nicht umsonst ist es das pittoreske Madrid des ausgehenden 17. Jahrhunderts, das dem schaulustigen Leser diese voyeuristische Fantasie erlaubt. Es geht nicht um eine konkrete Topografie, wenn der Roman einzelne Orte und Namen nennt, sondern, wie Volker Klotz bereits (speziell mit Blick auf Lesage) in Die erzählte Stadt: ein Sujet als Herausforderung des Romans von Lesage bis Döblin ausführt: „[D]ie Angaben haben keine andere Aufgabe, als […] die reizvoll-fremdartige Atmosphäre der spanischen Hauptstadt vorzuspielen.“ 7 Lokalisierung von Ortsangaben evozieren semantisch keine konkreten Orte, oder zumindest nicht allein, sondern erzeugen einen Rahmen für die angestrebte symbolische Interpretation, hier für eine frivole, exotisierende und zugleich moralistische Lektüre des Stadtraums. Die Kritik der babylonischen Vermessenheit des Menschen und seiner teuflischsündigen Weltauffassung, die Lesage uns zeigt, wird in der Literatur des 17. Jahrhunderts auch auf die Städte Amsterdam und Paris übertragen; auch Rom wird in dieser Weise literarisch gestaltet. Es verwundert im Anschluss an die moralistische Deutungsdimension der Stadtrepräsentationen nicht, dass im Zuge der Rousseau’schen Zivilisationskritik und der entstehenden Romantik die Stadt in der Literatur antithetisch zum Landleben imaginiert wird. Hier tritt in besonderer Weise die oft negative affektive Aufladung städtischer Räume und ihrer Bewohner zu Tage. Der Abwertung städtischen Lebens und dessen niederen Personals, die sich durch Entsetzen und Entrüstung ausdrückt und oft in idyllischen und bukolischen Texten kontrafaktisch bearbeitet wird, schließt sich jedoch oft ein affektiver Gegenpol an, in dem Bewunderung, Stadtverliebtheit und Stolz zu einer Idealisierung der Stadt führen. Neben einer moralisch-abwertenden Darstellung oder einem Imaginarium der städtischen Dekadenz, welches seit dem 17. Jahrhundert entsteht und das 99 Dossier 19. Jahrhundert vermehrt aufgreifen wird, zeigt sich in den literarischen Texten immer auch der Stolz auf die Größe und Macht der Städte. Die Kultur schaffende und zivilisatorische Leistung des Menschen wird in der Intensität der Stadtdarstellungen aufgewertet, und ihre Bedeutung als Utopien von idealer Gemeinschaftlichkeit ist unbestritten. Schließlich ist die Stadt seit den Literaturen des Mittelalters ein Ort des Schutzes und des gemeinschaftlichen Lebens. Hier formieren sich das Selbstverständnis eines „Wir“, das durch die Stadtmauern vor dem und den „Anderen“ geschützt ist. Gleichwohl dringen diese Fremden durch die Stadttore ins Innere der Städte hinein, sodass die Formulierung urbaner Kollektive immer wieder Neudefinitionen, Toleranzgeboten, aber auch Sanktionen unterliegt. Selbstverständlich können die literarischen Darstellungen der wichtigsten französischen Städte wie Paris, Marseille, Bordeaux, Lyon, etc. oder gar der europäischen oder orientalischen Städte wie London, Madrid, Berlin, Genf, Petersburg, Prag, Konstantinopel oder Kairo, um nur einige häufig beschriebene zu nennen, nicht auch nur annähernd repräsentativ auf dem knappen Raum dieses Dossiers untersucht oder exemplarisch analysiert werden. Wir haben jedoch den Weg einer systematischen konstruktivistischen Analyse des Phänomens „Stadt“ oder besser des Imaginariums, das sich mit der Stadt oder der Urbanität verbindet, gewählt, und nicht den der Geschichte der Darstellung. Damit resultiert das Korpus der historischen Texte nicht aus einer historisierenden Lesart. Uns geht es darum, die Besonderheit der Konstruktionen von Stadt und deren Funktionen in der Literatur gerade in jener langen Phase vom hohen und ausgehenden Mittelalter und der frühen Neuzeit bis hin zum Beginn der Romantik in den Blick zu bekommen und nicht auszugehen von den vielfach thematisierten Entwicklungen der industriellen Metropolen und der Stadtdarstellungen im 19. und 20. Jahrhundert. In der Tat ist es auffällig, dass die Forschung zu literarischen Konstruktionen der Stadt - im Übrigen auch zu deren mimetischer Beschreibung oder zu den imaginären Städten der Città invisibili von Italo Calvino 8 - sich stark auf das 19., 20. und nun auf das 21. Jahrhundert konzentriert und hier Stadt immer mehr zu einem Synonym von Megalopolis oder zumindest von Metropole wird. Bei einem wenn auch nur exemplarischen Blick zurück auf die früheren Texte, wie wir ihn in diesem Dossier versuchen, können andere, vielleicht verdrängte oder heute nur weniger sichtbare Funktionen von Stadtkonstruktionen und ihre Verbindungslinien bis in die Gegenwart deutlich werden. So ist die literarische Stadt als „ville“ immer dem Landleben, der „campagne“, entgegengesetzt und gilt noch bei Madame Bovary als Versprechen einer höheren Bildung, einer größeren und feineren Unterhaltung und freieren Lebensform. Die Stadt als Cité, als Gemeinwesen und agonaler Raum, ist zwar zweifellos ein politisches Dispositiv, das auch heute noch in den selbstorganisierten heterotopen Räumen 9 der Banlieues der großen Städte eine wiederkehrende Rolle spielt, aber schon in den ersten Stadtutopien von Christine de Pizan oder in der Abbaye de Thélème bei François Rabelais 10 ein zentrales Modell vorgibt. Die ersten literarischen Städte sind ein Ort der Neu- und Selbstverortung, noch nicht oder 100 Dossier nicht immer der selbstverlorenen Flanerie oder der anonymen Auflösung des Ichs in der Masse. Der bildungshungrige Italienreisende, wie der erschrockene deutsche Bürger, der das Paris von 1789 in Aufruhr erlebt, der romantische Reisende Gérard de Nervals in seiner Imagination der Stadt Konstantinopel, wie später der exotistische Entdeckungsreisende in derselben Stadt bei Pierre Loti etc. - alle diese Figuren verweisen auf subjektive und affektive Verortungen, imaginäre und konkrete „lieux“ hin, noch nicht auf die „non-lieux“ der modernen Großstädte, wie sie Marc Augé beschreibt, 11 in denen der Mensch seine Ortsbindung verloren hat, kein Gemeinwesen mehr örtlich definiert ist und die Spezifik des Ortes hinter einer Austauschbarkeit verschwindet. In den früheren literarischen Stadtkonstruktionen sind, wie die folgenden Beiträge zeigen werden, selbst die utopischen und ganz und gar abstrakten Imaginarien der Stadt niemals austauschbar, weil sie wenngleich nicht topografisch verortet, dennoch eine Identifizierung ermöglichen und eine Bindung an diesen idealen Ort erzeugen, indem sie den strengen Gesetzen einer allegorischen oder symbolischen Deutung entsprechen. Jene imaginierten Städte in der Literatur, unabhängig davon, ob sie konkrete Referenzen als Authentifizierungsstrategie aufweisen oder nicht oder ob sie gar fiktive urbane Räume darstellen, können auf verschiedenen Ebenen analysiert werden, die auch die vorliegenden Beiträge in unterschiedlicher Weise ins Zentrum ihrer Analysen stellen. Zum einen wird die imaginierte Stadt und damit die Stadt als Sujet der Literatur auf inhaltlicher Ebene untersucht. Sie fungiert in den literarischen Texten als Kulisse für menschliche Erfahrungen oder als allegorische Protagonistin. Sie ist Allegorie für den Körper des Menschen wie für den Staats- oder Gesellschaftskörper, Ort der (politischen) Öffentlichkeit, polis, Forum, Marktplatz, Ort der Begegnung mit dem/ den Fremden, Heterotopie, Ort der Geschlechterhierarchien und der Klassenunterschiede, des Gegensatzes von Hof und Stadt wie von Land und Stadt, Ort der Orientierung und Desorientierung, Utopie und Hort der Enttäuschungen. Vor diesem Hintergrund widmen sich die Analysen den thematischen, motivischen, allegorischen oder mythischen Darstellungen der Stadt. Dabei wird nicht nur die Ebene der „histoire“ in den Blick genommen, sondern zum anderen auch jene des „discours“. Hier gerät auch eine gattungstheoretische Perspektive in den Blick. Es stellt sich die Frage, ob die Stadt als Großstadt nur in der Großform Roman vorkommen kann, wie Volker Klotz dies postuliert und dies bspw. in Victor Hugos Notre Dame de Paris nachzuvollziehen wäre. Klotz führt in diesem Sinne aus: „Der Roman hat [...] den geringsten Abstraktionsgrad. Er läutert den Gegenstand zu keiner Idee, verengt ihn auf keinen Einzelaspekt, er sucht vielmehr seinen Aspektreichtum, seine Totalität. [...] Der Gegenstand verfällt nicht unter den poetischen Anstrengungen, die ihn traktieren, er wächst mit ihnen. Denn seine Macht und sein Reichtum beweisen sich eben darin, daß er dem Roman besonders machtvolle und reiche Mittel abverlangt.“ 12 Dieser Aspekt der Gattungsform wird in den folgenden Aufsätzen - die Klotz’sche These damit entschieden erweiternd - vor allem in Bezug auf die Theatralisierung des Stadtraums des revolutionären Paris‘ bei Romana Weiershausen 101 Dossier sowie in Bezug auf die Affinität von Reiseberichten und Stadtpanoramen in der frühen Romantik bei Susanne Greilich und in Bezug auf Wissensformationen im 18. Jahrhundert bei Karen Struve wieder aufgenommen. In diesem Zusammenhang kann man auch die Wechselspiele von Bild und Text, Evokation und Illustration, in der Ikonografie und der neuzeitlichen Literatur, wie sie Gisela Febel in ihrem Beitrag beschreibt, als Gattungs- und intermediale Fragen verstehen. Zum Zweiten kann die Stadt als „imaginaire“ im Sinne eines idealen oder idealisierten Bildes und damit als Konstruktion betrachtet werden. Hier wird auf den Aspekt abgezielt, dass es im literarischen Text nicht um eine mimetische Abbildung einer prädiskursiven Stadt - eines „Vorwurfes“ Stadt, wie Volker Klotz sagt, - geht und gehen kann, sondern dass das, was Stadt ist, erst in der literarischen Gestaltung entsteht. Klotz postuliert in diesem Sinne: „Indes, den Romanen, denen diese Arbeit nachgeht, ist Stadt mehr als ein Schauplatz, wo irgendein Geschehen dauernd oder zeitweilig sich abspielt; und sie ist mehr als eine gesellschaftliche Macht neben anderen, die auf die Personen einwirken. Diese Romane zielen auf die Stadt selber, der sie sich mehr oder minder ausschließlich verschreiben. Wenn sie die Stadt zum Vorwurf nehmen, handeln sie nicht nur davon: ihr Aufbau, ihre Sicht, ihr Stil sind - von Mal zu Mal anders - davon geprägt.“ 13 Damit wird nicht die Stadt in der Literatur, sondern die literarische Stadt im eigentlichen Sinne zum Gegenstand der Untersuchung: Im Vordergrund der Beiträge dieses Dossiers stehen das Imaginarium und die textuelle Konstruktion der vormodernen und frühneuzeitlichen urbanen Räume und der darin geronnenen Lebenserfahrungen und Lebensentwürfe und darüber hinaus der in diesen Stadtdarstellungen implizierte epistemologische Kontext, in dem sich Fragen nach der erkenntnistheoretischen Modellierung bzw. nach Modellen der ästhetischen Aneignung der Stadt auftun. Es geht uns also in den exemplarischen Analysen von literarisch konstruierten Städten um die Verbindung und Verhandlung von imaginären Kartografien (des Subjekts und der Gemeinschaft), moralistischen Topografien (des guten und schlechten Handelns, des Eigenen, des Fremden etc.) oder poetischen Soziogrammen, für die die äußere wie die innere Architektur und die Bewohner der Stadt den Rahmen und die Denkfigur abgeben. Entlang dieser beiden Achsen der literarischen Stadt - der imaginierten Stadt und dem Imaginationsraum Stadt - möchten wir die folgenden Beiträge gruppiert sehen, die angesichts des knappen Raumes natürlich nur für einige der genannten Aspekte exemplarischen Charakter haben können. Obwohl die Beiträge sich in einer losen chronologischen Folge aneinander fügen, soll hier keine Repräsentativität behauptet oder gar eine teleologische, literaturhistorische Entwicklung suggeriert werden. Wir verfolgen nicht das Ziel, Andreas Mahlers literaturhistorische Einteilung zu belegen, der die „Einsicht in einen langgreifenden Wandel textueller Stadtdarstellung“ so formuliert, dass der Wandel „von der allegorischen Wiederholung über die ‚realistische‘ Nachahmung bis hin zur kreativen Befreiung im Zeichen des Imaginären“ verläuft. 14 Ohne diese These grundsätzlich in Frage stellen zu wollen, zeigen die folgenden Beiträge jedoch, 102 Dossier dass die literarischen Stadtrepräsentationen nicht nur allegorische und imaginierte Städte evozieren, sondern stets auf ihren Konstruktcharakter verweisen und oft die Rahmen für ihre Leseweise mit formulieren - auch (oder gerade) wenn sie sich auf reale Städte beziehen und eine mimetische Nähe suggerieren. Auf diese Oszillation zwischen mimetischem Stadtbild und Konstruktivität bzw. Evokation weist auch Miriam Lay Brander hin, die mittels der Diskursivierungsmodelle nach Iser und mit Verweis auf die rhetorischen Verfahren der antiken Rhetorik jene Bewegung zwischen Mimesis und Imagination plausibilisiert. 15 Nach Andreas Mahler zeigen die klassischen Stadtromane ihre Doppelfunktion, d.h. zum einen als „Stadttexte“, also in ihrer Referentialität, und zum anderen als „Textstädte“, also in ihrer semantischen Stadtkonstitution. 16 Da wir den Charakter der imaginären Konstruiertheit in den Vordergrund rücken möchten, scheint uns das Begriffspaar von „La ville imaginée“ und „L’imaginaire de la ville“, das wir für den Titel gewählt haben, besonders geeignet, um diesen Aspekt zu betonen. Wir möchten daher an dieser Stelle einige Bezugslinien zwischen den einzelnen Analysen der nachstehenden Beiträge aufzeigen, die neben der chronologischen auch eine transversale, systematische Lektüre anstoßen sollen. Die Stadt als Imaginationsraum ist ein Ort des idealen Lebens, sie reicht hier von der bei Elisabeth Tiller analysierten Cité des Dames von Christine de Pizan als utopischer, positiv besetzter Raum mit Gender-Konnotation über die bei Romana Weiershausen gezeigten idealen Theaterräume der Französischen Revolution im deutschen Drama bis zu den Beispielen bei Gisela Febel für eine Ikonografie und Kartografie für ideale Städte, die allerdings ab und zu auch gebaut wurden (wie etwa Karlsruhe oder Vichy) und so im Nachhinein auch als mimetische Stadtentwürfe erscheinen mögen. In allen Beiträgen wird die Ambivalenz, dass auch imaginäre Stadtdarstellungen nicht ohne urbane Referenzialität auskommen und andersherum auch referenzielle, mimetische Darstellungen stets imaginativ unterfüttert sind und imaginäre Anteile haben, wiederholt angesprochen. In Rückgriff auf Theoreme des spatial turn zeigt Susanne Greilich, wie weitreichend die mimetisch anmutenden Reiseberichte Nervals und anderer Romantiker von idealen - und kritischen - Modellen von städtischem und ländlichem Raum, Subjektbildung und urbaner Raumerfahrung beeinflusst sind. Die Stadtbeschreibungen von Paris oder Genf, so zeigt Karen Struve, entpuppen sich in dieser Perspektive auch in den zur mimetischen Nachbildung geradezu verpflichteten Einträgen der Encyclopédie als diskursive Konstruktionen der ideal(isiert)en Stadt der Aufklärung. Und auch die gänzlich utopisch-allegorische Stadt von Christine de Pizan erweist sich in mancher Hinsicht, wie Elisabeth Tiller am Rande zeigt, als ein biografisch motivierter Reflex auf städtische und berufliche Lebensbedingungen bzw. Erschwernisse der mittelalterlichen Autorin. Die Stadt als Affektraum zeigt sich im Paradox der „unsichtbaren Stadt“ im âge classique, wie sie Jean-Christophe Abramovici beschreibt, als eine dialogische und diskursive Formation, die als Urbanität mit der räumlichen Architektur und der 103 Dossier baulichen Substanz nur wenig zu tun hat. St adt ist hier einerseits der Horizont und Lebensraum des neuen bürgerlichen Personals im Genre des roman comique und andererseits findet nur zögerlich eine identifizierende und affektive Beschreibung der konkreten und durch sein Personal doch allzu profanen Stadt Platz in den Texten. Andere Beispiele zeigen: Das Stichwort „Selbstverräumlichung des Ichs“ 17 im Bild einer Stadt - und damit ist ein Subjektivität konstituierender Denk- und Affektraum gemeint - verweist auf konkrete Modelle und Erfahrungen von der positiven Utopie eines weiblichen Lebensraumes wie etwa in der von Elisabeth Tiller analysierten Cité des Dames bei Christine de Pizan, die aus einzelnen Viten besteht, oder in den Reaktionen auf die Ängste vor der Revolution und der Terreur im Nachbarland Deutschland in deutschen Reiseberichten und Dramen, in denen Paris als abschreckende und faszinierende „Mördergrube“ erscheint, wie Romana Weiershausen schreibt. Am augenfälligsten erscheint die Stadt als Wissensraum natürlich in den Wissenstexten der Neuzeit, allen voran in der Encyclopédie, die Karen Struve hier untersucht. Stadt ist dabei nicht nur ein Gegenstand von Wissen, sondern auch ein Modell für die Darstellung und Zusammenstellung von Wissen. Die Verweissysteme und die Architektur der Encyclopédie bilden Wissensräume, die denen einer Stadt ähneln und auch ähneln sollen. Die Metaphorik der Verzweigungen und Korrespondenzen bedeutet mehr als eine äußere Ähnlichkeit, sie ist als epistemologische Metapher in der Encyclopédie gleichzeitig Ordnungsprinzip und Leseanweisung. Die Stadt ist aber auch in der Klassik als Wissenssystem der Sozialität im Salon oder im urbanen Zirkel aufzufinden, wie in den Romanen (und teilweise in den Theaterstücken) des 17. Jahrhunderts deutlich wird, und reicht als epistemologisches Muster bis zum Wissenskonzept der Selbstverräumlichung des Subjekts in der Romantik, wie Susanne Greilich es beschreibt. Die Stadt bietet eine klassifizierende Ordnungsmöglichkeit der allegorischen Sammlung von Tugenden und Viten als einzelne Bausteine der Stadt, wie sie Christine de Pizan vornimmt, und liefert zugleich das Modell einer schriftstellerischen Selbstbestimmung als Bauherrin. Urbanismus und Literarität erhellen sich gegenseitig. Ebenso ist auch die „ville imaginaire“ ein zentraler kohärenzstiftender Topos der Ikonographie, wie aus dem Beitrag von Gisela Febel deutlich wird, die ein bildliches Gedächtnis und Wissen über die Modelle von Gemeinschaftlichkeit darstellt. Zu den einzelnen Beiträgen Zu Beginn untersucht Elisabeth Tiller Christine de Pizans Städtebau und zeigt deren innovative Leistung in der Imagination einer idealen Stadt auf. Christine de Pizan (ca. 1364 - ca. 1430) nimmt zu Beginn des 15. Jahrhunderts in ihren Texten immer wieder die Themen Stadt, Stadtbau bzw. das Bauen selbst auf - Themen, die erst Jahrzehnte später in intensiver Form diskursiv ausmodelliert werden sollten. Berühmtester Text der in Venedig geborenen Autorin ist diesbezüglich Le Livre de la Cité des Dames von 1405, innerhalb dessen die Ich-Sprecherin Christine eine Stadt als virtuellen Ausnahmeraum generiert. Dieser utopische Idealraum 104 Dossier ist zwar allegorisch strukturiert, erhält jedoch eine Reihe urbanistischer Merkmale eingeschrieben, die offensichtlich auf realräumliche Erfordernisse von Städtebau und Festungstechnik zurückzuführen sind. Die explizit auf dem Felde der Literatur errichtete Stadt der Frauen ist zudem klar gegendert und übersteigt christlich-symbolische Traditionen im Anschluss an das Himmlische Jerusalem durch die im Kontext der textuellen Aufrichtung der Stadt diskutierte zeitgenössische Stellung der Frau. Dieser Bestandsaufnahme einer eher betrüblichen Situation stellt der Text, wie Elisabeth Tiller zeigt, eine Serialisierung weiblicher Tugendbiografien entgegen, die den unangreifbaren Schutzraum der Stadt transhistorisch produzieren und bevölkern. Utopie und Uchronie überschneiden sich in der Figur dieser uchronotopischen Stadt für Frauen, die einen weiblichen synoikismos imaginiert. Die Produktion dieses an den Topos des Frauenstaates angelehnten Stadtraumes wird dabei nicht nur im Sinne der christlichen Tugendlehre, sondern eben auch urbanistisch semantisiert - und fiktionalisiert eine topografisch-territoriale, strategisch durchdrungene Materialität, die dem realräumlichen Sozialkontext und dessen Gesetzen auf ewig enthoben ist. Der Entwurf Pizans hat daher, wie Elisabeth Tiller zeigt, eine besondere richtungsweisende Kraft, was umso erstaunlicher ist, als sie den Text wenige Jahre vor der linearperspektivischen Wende und der Geometrisierung der Urbanistik, vor der Generierung der frühneuzeitlichen Architekturtheorie, vor der urbanistischen Wende der Renaissance, die bald in Italien ihren Ausgang nehmen sollte, verfasst hat und er daher auch in epistemologischer Hinsicht als erstaunlich zu nennen ist. Jean-Christophe Abramovicis Beitrag zu La ville invisible: des problèmes de représentation du réel dans le roman de l’âge classique behandelt das Paradox von der der präsenten und doch nicht beschrieben Stadt im roman comique des 17. Jahrhunderts. Ausgehend von der Feststellung, dass Romane der Klassik, wie etwa der Roman bourgeois von Antoine Furetière, Le roman comique von Scarron oder La Vie de Marianne von Marivaux, zwar in Städten spielen, der urbane Raum auch unabdingbar für die Handlung und die Figurencharakterisierung ist, sie aber sehr wenig oder so gut wie keine Beschreibung von Städten enthalten, schließt Abramovici auf ein grundlegendes Paradox: Repräsentation der Stadt und ihre Absenz in der Beschreibung gehen Hand in Hand. Der sogenannte „roman moderne“, der zumindest später auch zuweilen schon als frühe Form des „realistischen Romans“ bezeichnet wird, ist ganz ohne Zweifel das Produkt einer städtischen Gesellschaft, seine Handlungen spielen sich in städtischen Umgebungen ab, aber auch seine Lektüre und seine Verteilungsform geschieht in städtischen Lesezirkeln und Salons. Fiktion und Rezeption von solchen Romanen sind urbane Phänomene des 17. und 18. Jahrhunderts. Nichtsdestotrotz erscheint die Stadt kaum in Beschreibungen, sie ist fast transparent und bildet keinen stabilen Hintergrund. Die These: Sie ist ein impliziter Diskursrahmen und/ oder verweist auf ein vorausgesetztes Wissensdispositiv der adligen und bürgerlichen Leserschaft, die ihre eigene Urbanität in der - in den Salons auch oft halb öffentlichen - Lektüre erzeugt und zelebriert. Abramovicis Beitrag erläutert dieses Paradox von der „un- 105 Dossier sichtbaren Stadt“ im Roman des Age classique auch mit der zögerlichen Identifizierung des Autors mit der profanen Bürgerlichkeit der Stadt und den Zwängen des literarischen Genres des bisherigen literarischen Romans, der nach einem Decorum verlangt, das dem Prinzip der schlichten realistischen Beschreibung widerspricht. So dient die unsichtbare Stadt etwa bei Furetière, wie Abramovici zeigt, auch als Folie der literarischen Kritik der „alten“ Stilordnungen . Karen Struves Beitrag Stadt-Wissen: Überlegungen zu Stadtkonstruktionen in der Encyclopédie von Diderot und d’Alembert geht dem Zusammenhang von Wissenskonstruktionen und Repräsentationsformen von Stadt im großen Werk der französischen Aufklärung nach. Die Stadt bietet sich dabei nicht nur als metaphorisches Reservoir für die Erläuterung des enzyklopädischen Projektes und der Architektur der Einträge selbst an, als Wissen als Stadt, sondern sie wird auch selbst zum Thema zahlreicher Artikel, als Wissen über die Stadt. Die Analysen unterschiedlicher Stadteinträge über konkrete, empirische aber auch über fiktive Städte zeigen, dass alle Artikel weniger neutrale oder gar objektive und deskriptive Repräsentationen faktischen Wissens darstellen, sondern von einer diskursiven Konstruktion imaginierter Stadtbilder zeugen, die überdies stets selbstreferentiell auf die politisch-philosophischen Diskurse der Aufklärung verweisen. Susanne Greilich untersucht Heterotopische und utopische Stadträume der Romantik am Beispiel von Gérard de Nerval. Als Spiegel der menschlichen Seele und Fluchtpunkt angesichts der Erfahrungen von Verlassenheit und Vereinzelung des Individuums spielten Naturbetrachtung, -erlebnis und -beschreibung in der Lyrik wie auch in der Reiseliteratur der Romantik unbestreitbar eine zentrale Rolle. Auch ist die Bedeutung der Natur in Hinblick auf den Zusammenhang zwischen Identität und Definition des Subjekts und seiner Verortung im Raum in der jüngeren Forschung bereits untersucht worden. 18 Dieser Beitrag hingegen fokussiert die Bedeutung der Stadt, genauer: der fremdländischen (d.h. für den französischen Reisenden hier der deutschen und der orientalischen) Stadt, für die französischen Romantiker und untersucht, welche Rolle städtischen Orten im Prozess der „Selbstverräumlichung des Ichs“ in der Gattung des literarischen Reiseberichts zukommt. So verleiht beispielsweise Gérard de Nerval, wie Susanne Greilich zeigt, in der Voyage en Orient seiner Enttäuschung angesichts der konkreten, topografischen Raumerfahrung des Orients Ausdruck, der Ich-Erzähler der Voyage gelangt aber durch die imaginative Vernetzung mit abwesenden, imaginären Räumen zu einer Verortung seiner selbst in einem utopischen Sehnsuchtsort, dem Raum des „Dazwischen“. Die Rolle solcher Räume der Selbstverräumlichung und der Selbstfindung des Ichs kommt, wie der Beitrag ausführt, gerade bei Nerval oft spezifischen Stadträumen zu wie dem Gasthaus, dem Markt bzw. dem Bazar, der Gasse, dem Harem. Susanne Greilich zeigt, inwiefern fremde städtische Räume in der Romantik für die reisenden Erzähler auch als Heterotopien fungieren, die einen Rückzug aus dem Hier und Jetzt versprechen, inwiefern sie imaginativ aufgeladen werden, um sie zu einem utopischen Raum zu machen, der eine Verortung des romantisch-sehnsüchtigen Ichs in einem Raum des Dazwischen ermöglicht. Neben 106 Dossier der Repräsentation der orientalischen Stadt widmet sich der Beitrag der Darstellung der deutschen Stadt in den Reisetexten Gérard de Nervals und Victor Hugos und ihrer Analyse als Räume der Begegnung mit der eigenen Einsamkeit und der Masse, als Räume des beobachtenden Flanierens - und wir sind hier zu Beginn des 19. Jahrhunderts -, durch welche sich das Ich in dieser Wander-Bewegung selbst und dynamisch verortet. Romana Weiershausen führt uns in ihrem Beitrag Paris als theatraler Schauplatz in deutschen Texten über die Französische Revolution: Joachim H. Campe, Christian A. Vulpius und Ernst K. L. Ysenburg von Buri einen Blick von jenseits der Grenzen des Hexagone vor Augen und berührt besonders die Frage der Korrespondenz von Stadtimagination und Gattungsform. Im Zentrum der Untersuchung stehen Texte der 1790er Jahre: Dramen, vor allem Trauerspiele (z.B. Ysenburg von Buris und Ifflands), aber auch Vulpius’ rezeptionswirksame Szenen in Paris, über die die Gattungsfrage noch einmal aus anderer Perspektive reflektiert werden kann. Für die deutsche Dramenkunst des ausgehenden 18. Jahrhunderts bringt, wie die Verfasserin feststellt, das zeitpolitische Thema der Französischen Revolution nicht nur inhaltliche, sondern auch gattungsbezogene Herausforderungen mit sich: Ausdruck dessen sind latente Gattungsüberschreitungen zwischen der hohen Tragödie und dem Bürgerlichen Trauerspiel, in denen die Ständeklausel eine neue Dimension gewinnt. Der Stadt Paris als Schauplatz kommt dabei auf mehreren Ebenen eine besondere Bedeutung zu, wie der Beitrag zeigt. Die konkreten historischen Räume symbolisieren die Aufhebung bisher gültiger gesellschaftlicher Regeln, sodass auch die Ständeordnung ihre Relevanz verliert, (die Bastille oder der Temple verlieren oder verändern ihre symbolische Funktion) oder die eigengesetzlichen ‚Ordnungen’ der jeweiligen Machthaber (der Hofstaat im Versailler Schloss jenseits von Paris bzw. der Nationalkonvent in der Salle du Manège) ihre Rollen neu verteilen. Die öffentlichen Plätze und Straßen von Paris dagegen bilden in den Dramen einen abstrakt bedrohlichen Hintergrund, der über die Figurenrede vermittelt wird und über den metonymisch die Volksmasse in das Handlungsgeschehen eingeholt wird. In den hier analysierten deutschen Dramen über die revolutionären Ereignisse in Frankreich wird überdies die in der Literatur der Zeit bereits eingeführte Entgegensetzung von Stadt und Land von einem nationalen Gegensatz überlagert. Es ist nicht mehr irgendeine Residenz, die Schauplatz höfischen Lasters ist, sondern eine spezifisch französische Residenz, Versailles, und zugleich die Stadt des revolutionären Paris‘, die für die deutschen Dramatiker zum singulären Ort aufgelöster Orientierungen und Werte wird. In diesem Rahmen aber wird das Verhalten der deutschen Protagonisten akzentuiert: In der Auseinandersetzung mit den Zuständen in Paris geht es mehr oder weniger explizit immer auch um eine deutsche Selbstverständigung, das städtische Paris der Revolution wird zu einem exotischen Ort der Selbstreflexion des deutschen Bürgertums. Gisela Febel verknüpft verschiedene Gedankenstränge der vorausgegangenen Beiträge in der Präsentation einer typologischen Reihe von Bildern und Illustratio-